Avec son livre « L’affranchi : la fin dans un clan de la Mafia », Nicholas Pileggi nous sort du folklore des histoires sur la mafia. Plutôt que de relater les actes criminels d’un grand caïd et l’ascension au sein de la Cosa Nostra, cette œuvre raconte l’histoire d’un jeune homme rejoignant le côté de la justice, tournant ainsi le dos à sa famille mafieuse.
À propos de l’auteur
Écrivain, scénariste, producteur de cinéma, journaliste, musicien, vendeur de magasin… Nicholas Pileggi a enchaîné les métiers durant toute sa carrière. L’écriture l’a toutefois fini par l’emporter et on le connait surtout pour son métier d’auteur et scénariste. Ce poste lui a d’ailleurs valu un oscar du meilleur scénario adapté, pour l’adaptation cinématographique de Goodfellas en 1990.
Fils d’un père immigré italien et d’une mère américaine, Nicholas Pileggi dit « Nick » a longtemps vécu à Brooklyn, sa ville de naissance. Il y a entamé une première carrière musicale en tant que joueur de trombone à diapositives dans un cinéma pour muets. Il a même investi dans un magasin de chaussures.
Sa véritable carrière n’a fait qu’un bond en avant que dans les années 1950. Il devient alors journaliste chez Associated Press et officie pour le magazine New York. Avec un véritable penchant pour la mafia, il était alors l’homme de la situation dès qu’il s’agissait d’affaires sur la criminalité. Avec le temps, il a finit par écrire plusieurs articles sur les crimes organisés, dont Wiseguy : Life in a Mafia Family (1986). Il est aussi le co auteur de la série télévisée CBS Vegas, diffusée à partir de septembre 2012.
Un livre sur l’organisation du crime aux États-Unis
La passion de Nick pour la mafia et tout ce qui tourne autour est très marquée dans l’ensemble de son œuvre. Comme en témoigne son livre L’affranchi : la fin dans un clan de la Mafia, un roman qui met l’accent sur le crime organisé aux États-Unis.
Ce livre raconte l’histoire d’Henry Hill, un jeune homme issu des quartiers défavorisés de Brownsville à New York. Ambitieux, intelligent, observateur et surtout avide de fortune, le petit Henri a intégré dès son plus jeune âge, et à seulement 11 ans, le monde de la mafia. Handicapé par ses origines à la fois siciliennes et irlandaises, il a réussi tout de même à percer dans le milieu. Il s’est même adjugé les faveurs et la protection d’un grand caïd. Sur plus de 25 ans, Henry Hill était le roi de la violence et de la corruption. Hélas, il s’est fait attraper par la justice. Et comme la plupart des mafieux dans sa situation, il s’est rangé du programme fédéral de protection des témoins pour garder sa liberté et ainsi ne pas répondre de ses actes.